Sacré Christian, il nous l'avait bien caché! En fait, ils étaient deux, la saison dernière à Bayonne. Pendant que Christian Gajan se tourmentait à maintenir contre toute évidence l'Aviron en Top14, quitte à piquer d'une aiguille une poupée verte et noire, Gajan Christian préparait un coup fumant pour l'entame de la nouvelle saison: leader au bout de 5 journées. La fin de saison 2009-2010 serait obscène? Peu importe, le début de saison 2010-2011 serait joyeux. La recette du miracle? Simplement l'envie de faire un gigantesque pied de nez aux bien bouffants du rugby français. Avec sur le terrain une équipe de trompe-la-mort, revenus de l'enfer. Et un nouveau meneur, madré et rompu aux joutes du désespoir: Benjamin Boyet. Le gentil Benji de Bourgoin s'est mué en gladiateur basque. Mais Gajan, tout comme Broncan à Albi, possède parfaitement le vrai sens du mot humilité, valeur ô combien essentielle du rugby. Le carburant qui transforme un échec en un nouveau parfum de victoire.
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