jeudi 26 août 2010

La "joueur-clé-dépendance" qui n'ose dire son nom

Il y a les évidences, qui sautent aux yeux. Parra à Clermont, Wilkinson à Toulon, Teulet à Castres. Ceux qui pourraient le devenir. Boyet à Bayonne, Ouedraogo à Montpellier, peut-être Skréla à Toulouse et pourquoi pas demain Hernandez au Racing. Ce sont les joueurs-clés, décisifs. Dans ce monde plus collectif que la Chine de Mao qu'est le rugby, le culte de la star n'est pas de mise. Sans l'équipe, le joueur n'est rien. Mais sans ces joueurs-là, leurs équipes perdent le plus souvent. Et gagnent avec. Bien sûr, le rugby n'est pas le football. Pas de risque qu'une équipe ne transforme son orchestre en solistes à l'égo débridé. Mais il suffit d'observer les résultats et les feuilles de matchs du Top14. Arrêtons l'hypocrisie, la mécanique de précision qu'est devenu le rugby professionnel fait la part belle aux horlogers de l'ovale. Souvent artisans de la victoire par leur pied prolifique, ils se rencontrent au quatre coins du terrain dans des rôles bien divers. Les sorties rapides de Parra, les placages de Teulet, les coups de triceps de Ouedraogo font basculer les matchs. Le niveau du Top14 se resserre? Tant mieux pour le spectacle et pour les joueurs-clés: ils feront la différence.

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