mercredi 24 octobre 2012

Bordeaux-Bègles tire la sonnette d'alarme

Premier relégable après 2 mois de championnat, Bordeaux-Bègles peine en ce début de saison suite à son changement d'entraîneur cet été et accuse la cinglante statistique de 8 défaites en 10 rencontres toutes compétitions confondues. Quels remèdes pour les girondins en panne de dynamique ? L’état d'urgence est désormais déclaré.

Le départ de Delpoux en cause ?
Malgré une saison 2011/2012 très satisfaisante pour le promu de l'époque, Bordeaux a subit une valse d'entraîneur durant l'inter-saison. Raphaël Ibañez est arrivé sur la gironde en lieu et place de Marc Delpoux, parti lui pour Perpignan. Un changement bouleversant pour des joueurs attachés sportivement à leur ancien manager, dont la culture du jeu correspondait parfaitement à celle de l'équipe. Il faudra sans doute un temps d'adaptation pour les bordelais, reste que celui-ci ne se fasse pas trop attendre.

Une équipe moins audacieuse
C'était la force de l'UBB la saison dernière, l'audace ! Sans complexe, les blancs et grenats affichés un visage nettement plus offensif, une soif de jeu qui ressemble fortement à celui de Grenoble aujourd'hui.
Mais cette année le jeu des girondins est plus crispé, moins fluide et moins audacieux surtout. Un point fort délaissé en ce début de championnat qui peut coûter cher par la suite. Un sursaut d'orgueil a néanmoins était aperçu lors de la réception de Toulouse où le champion de France s'est malgré tout imposé dans les derniers instants. Rien ne réussi aux hommes de Raphël Ibañez, en quête de confiance.

Une réaction attendue !
Et vite ! Le temps presse pour Bordeaux-Bègles, relégable avec 3 points de retard sur son prédécesseur. Un calendrier défavorable avec deux déplacements lors des deux prochaines journées n'arrange pas les affaires du club girondin, et pourtant, il va falloir rattraper les points perdus à domicile, lors des déplacements. Ce sera à Mont-de-Marsan puis à Bayonne, des concurrents direct pour le maintien justement, faux pas interdit donc.


Emilien Vicens
TWITTER : @VicensEmilien

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