samedi 29 septembre 2012

James se sublime, Clermont revient de l'enfer

On a longtemps cru à un exploit du Stade Français hier ! Menant 22-10 après quarante minutes, les parisiens, ultras réalistes, se sont effondrés petit à petit face à de sereins clermontois, comblant leur retard tout au long du second acte jusqu'à passer devant au score, quelques secondes avant le terme de la rencontre, par le pied d'un sublime Brock James.

Un début en fanfare pour le Stade Français
Il aura suffit de trois erreurs d'inattention clermontoise pour que les parisiens inscrivent autant d'essais en trente minutes. Un début tonitruant du Stade Français dans le sillage d'un survolté Vuidravuwalu, auteur d'un doublé, qui laisse des auvergnats impuissants avant la pause. Débuts catastrophiques d'une soirée à retournements.

Une impressionnante sérénité clermontoise
Les mots de Vern Cotter, manager de l'ASM, à la pause, auront eu raison d'une folle deuxième mi-temps clermontoise. Avec douze points de retard, les jaunes et bleus ont mis la main sur cette rencontre et leurs adversaires, pour remonter petit à petit au score par la botte de Parra, et enfin revenir à égalité à deux minutes du terme de la rencontre, se dirigeant vers un incontestable match nul.

James se sublime, une fin magique
Déjà auteur d'un drop en milieu de seconde période, le fidèle ouvreur de Clermont, Brock James, a transcendé les 17 216 spectateurs du Stade Marcel-Michelin présent hier.
Et pour cause, au bout d'une offensive de près de deux minutes, Parra délivre une passe à son ouvreur remplacent du soir, Brock James, celui-ci excentré à gauche des poteaux claque un drop magique qui délivre l'ASM. C'est une 47è victoire consécutive à domicile pour Clermont, un record.

Alors, faut-il s'inquieter dans le camp auvergnat ? Après un premier acte catastrophique et un second impressionnant de maîtrise, Clermont est vainqueur contrasté, 28-25, d'un Stade Français frustré.
Les hommes de Cotter auront su remonter un handicap de quinze points dû à une entame de match catastrophique, pour offrir à leur extraordinaire public une seconde période pleine de maîtrise et de gestion orchestrée d’une main de maître par Brock James, auteur, à la sirène d’un drop victorieux. 
Un scénario fou, écrit par des Parisiens qui auront livré sur la pelouse du Michelin une remarquable bataille dont ils repartent avec un point de bonus défensif, bien mérité malgré la frustration d'être passé a quelques secondes d'un exploit retentissant. 




Emilien Vicens

Twitter : @VicensEmilien


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire